Quand du noble poison je me fis zélateur, Il ne fut pas un soir ne me vit rodomont, Eclipsant ma conscience aux désirs en amont, Masquant mon désespoir sous un air prédateur.
Je charmai, séraphin, la femme sybarite, De récits apocryphes et d’exploits controuvés, Lui promettant le stupre et tous ses dérivés, Comparant sa beauté à celle d’Aphrodite.
J’extrayais le plaisir hors des chairs diaphanes, Puis je levais mon verre, au seuil de l’hypogée, Me gardant pour la fin l’aube et le périgée.
Quand je me résolu à choisir la chicane, Fatigué de louer ces vaines hétaïres, Je commençai alors à ne plus me haïr.