Vois tu ma chère amie, mon cœur est à la peine, Il a peur d'aimer trop et, comble du désir, Il ne sait pas comment passer de reine en reine, Et trouver dans ce jeu de l'instant, du plaisir.
Certes, le mal est fait et c'est la solitude, Qui le pousse à trouver une âme à qui s’offrir, Mais ne veut pas courir après l'incertitude, D’aimer partiellement et d’avoir à choisir,
Que faire alors, mon dieu ! Lorsque tu le demande ? Apprends moi, Je t'en prie, enfin, si tu le veux ! Je ne sais pas jouer a ce jeu, j’appréhende, Mais veut bien essayer et ferai de mon mieux.
Je n’irai pas plus loin, dans ce poème étrange, Où mon cœur est à nu, posé sur les tréteaux. Je sens bien que la vie m’oblige à ce qu’il change, Et que tous ces outils, soigneront tous mes maux.