Je vous écris ces vers, pleins de délicatesse, Comme un charmant baiser, couché sur ce papier, Puisque nos cœur amants de brûlante détresse, Ne peuvent concevoir de ne pouvoir s'aimer.
Je vous envois ces mots, gage de ma tendresse, Qui laissent deviner, oh, combien mon amour, De votre amour, hélas, sans répit s’intéresse, Sans qu’il puisse baiser votre main chaque jour.
Je glisse dans ceux-ci quelques notes d’extase, Pour qu’à vos yeux troublants papillonnent ces vers, Que s’envole vers vous cette chair qui s’embrase, Ce petit bout de moi qui vous aime au travers.
Lorsque je manquerais à vos lèvres, madame, Alors vous me lirez, je serais près de vous, J’écouterais monter le désir dans votre âme, Et j’y déposerais mon baiser le plus doux.
