Tu rêvais autrefois, D’un monde grand et beau, D’un simple rameau de bois, Tu créais un vaisseau, Et la vie te souriait, grande et belle, Tu vivais sans te soucier Des époques sombres et cruelles Et tu croyais.
Tu croyais en l’amitié des tiens, En l’amour et la bonté Puis tu as compris qu’il n’en était rien, Que le monde est mauvais, Mais, cette ignorance te suffisait, Tes pensées se dessinèrent Sur les sols, les parapets Sur les nuages, les airs.
Sur les chemins avenants, Bordés de fleurs et de pontons Tu courais droit devant Vers de meilleurs horizons. La vie pourtant, Ramifia ce chemin, Et la dessus, tu devins grand. Tu courais à ton destin, Pourtant tu t’y perdis, Et avançai dans l’inconnu. Les fleurs ont fanné Les pontons ont fondu, Et la vie t’a égaré.