Dans le ciel gris, gorgé de tristesse, de terreur, D’un sursaut de peur, paraît une lueur, Ainsi, dans nos cœurs, un vif scintillement de peur, Le monde, pris de torpeur, en un instant se meurt.
Un grondement singulier, le démon incarné, On dit que c’est Zeus qui de sa terreur glacée, Nos âmes terrorisés, notre souffle exténué, Hurle sur nos têtes un terrifiant dies iræ.
L’écho de cet éclair résonne sur la Terre, Il tient de poing de fer la gaité sur les mers, Il fait des airs calmes un vaste champ de guerre, Et notre père à tous nous témoigne sa colère.
Au rythme irrégulier, délirante symphonie, Tu transperce nos têtes, nos cœurs en agonie, Durant ce chant funeste, nous prions l’accalmie, Jusqu’à ce qu’elle arrive, qu’elle sera accueillie !