Je ne suis plus ici, je suis higher Je suis le blanc ibis au bec arrache-cœur Hurlant sous la falaise, au fond du précipice Le rouge lit de braise déroule ses longs supplices
L’appel de tes yeux pers, leur imparable flèche Droit au cœur me transperce, un cri blanc de chevêche Et là, roide étendu, baignant dans ma blessure Dame oiselle, l’âme nue, s’approche et me rassure
Mais ne veut de ses ailes ombrager mon repaire Préférant Calandrelle à l’oiseau solitaire S’en va comme le printemps qu’aucun rets ne retient
Il ne me reste rien, qu’un regard perdu Il ne me reste rien, sur la vaste étendue D’azur au Feu éteint. Il ne me reste rien.