L’automne a pris des habitudes Qui présage un hiver peu rude.
Patients, les jasmins du japon Aux bourgeons toujours plus fripons Craignent nus leur effloraison. Dans l’éphémère des saisons, Quelques insoumis émotionnent. Dans les parcs aux âmes atones Les amours tantôt impudiques Nichent encore sur les bancs publics. Les passants aux regards blessés. Défilent en cohortes pressées. Affligés, les arbres néreux Rêvent à des temps plus heureux.
Hiver étiolé, au printemps Naîtront de nouveaux sentiments.