De la peinture effrayante, Oublie une goutte, qui coule, lente, Elle prend les formes, Surpasse les normes. Oubliant la frayeur, Elle laisse ses pensées agir, Quel soulagement intérieur, De ne plus rien sentir... Que l'eau qui coule, Dansant une valse, presque saoule. La peinture ruisselle, Fait un effet de zèle, Mais peu importe, Là où je suis je m'emporte, J'oublie d'où je viens, Tout devient incertain...
Mais l'oeuvre touche à sa fin, Elle m'a faite vibrer, tout autant que ceux Qui la regarderont plus tard de leurs yeux Et entreront... dans mon rêve lointain...