Une rose blondeur strie l’orient pâle, Un rayon lumineux éblouit le ciel clair, Une étincelle a lui, à l’est, comme un éclair : Le soleil vient tarir la fraîcheur matinale.
La gloire de Dijon déplie ses pétales, Une lumière d’or inonde le pré vert, Le champ fauve ondule, comme une vaste mer, Et l’aurore paraît, laiteuse et virginale.
L’azur s’intensifie et le soleil se lève, Et la rose blondeur devient ardente flamme Qui irise le jour et transporte les âmes.
Et les embruns légers que la lumière élève S’évaporent dans l’air comme de longs frissons, Et le soleil, vainqueur, paraît à l’horizon.