Seule au milieu d (une forêt d’humains qui bougent Qui coulent en tous sens comme un jus de carouge Elle avance à tâtons vers l’écho qui résonne L’été brisé, sur le marbre elle s’abandonne.
Vendémiaire au feuillage d’or teinté de sang Frémit encor face aux éclairs que Zeus répand Dans le lointain les roulements des longs orages Comme des tambours rendent un dernier hommage.
Des feuilles craquent sous nos pieds en pleurs d’automne, La saison d’ambre aux larmes rouges nous fredonne Une brise tiède accompagnée de soleil Et toi, tu dors tranquille au pays des Merveilles…
Vendredi 20 novembre 2020. La rime et l’Immortelle.