Ainsi parlait le poète De son deuil et De sa fête. N'est pas goût de cercueil Qui fait écrire le poète Mais ce tout qui l'entête Qui vient à ses yeux Jour de deuil ou de fête Des jeunes ou des vieux ascètes. Du civil ou de la nature De passion qui perdure D'horizon qui s'éloigne De montagne qui s'approche De l'air que l'on respire De l'air que l'on reproche Du jour qu'on perd Ou du jour qu'on gagne Sous le ciel l'écume Il traite de sa plume Le poète s'entête Pense joie défaite Rie pleure exhume Déterre sa vérité Et puis l'écrit l'inhume.