Lorsque je me lève plus tard que le jour S’il pleut je me console… Je joue avec mes joujos. Sinon, s’il fait bon après mon petit déjeuner Avec "mamivóvó" je m’en vais me promener. Des fois nous grimpons la route Moi en petit vélo. Aussi j’adore flâner Avec mes petits pieds Lorsqu’il y il fait beau. C’est que de là haut descend Une rugissante rivière Qui m’attire sa voix Battant contre la terre. Je m’en vais tout content dans mes petites chaussures Qui freinent bien mes pas sur d’autres choses de la nature. J’aperçois alors une tâche sur le vert des champs C’est une vache, j’en reconnais et je l’approche en meuglant Meuh! Meuh! La bête me fixe de son regard méfiant. Oh! Faut faire gaffe elle pourrait me rentrer dedans. Alors notre marche on continue d’un air tranquille Et c’est un arbre qui m’attire avec son air fragile Le vent de son souffle caressant fait briller sa robe Entre le vent et l’arbre il y a quelque chose de noble. Là haut au sommet le ciel est tout blanc Des feuilles volètent-elles? Mais non! Ce sont des oiseaux e Est-ce que ce sont eux qui font danser la Belle ou c ‘est Bien le vent qui lui donne des ailes? Je m’en vais me promenant la tête dans les airs Je pointe du doigt, vóvó dit: “C’est un hélicoptère.” Elle sait à mon âge un enfant est curieux Alors elle me répond de son air toujours heureux. Il n’y a pas que la nature qui m’interpelle Il y a la voiture, la moto et aussi le tractopelle Je suis un montagnard et j’en suis bien servi Aussi la mer et la rivière me plaisent à l’envi. Je suis un enfant, un enfant très vivant. Est-ce dû à mon âg A la façon comme j’aime la danse et la musique Bon sang ne saurait mentir ma branche généalogique. Revenons-en donc au sujet de cette promenade Entre deux averses j’ai évité une drôle de baignade Avant que la pluie ne tombe j’ai regagné la maison Vóvó me consolant me fredonnait une Chanson. Pour suivre ma vóvó j’ai poussé la chansonnette En tournant mes petites mains comme Font font font les petites marionnettes.