Je ne consacre À ton nom de chat Ni la fenêtre qui t’attend Au soleil de midi Pour inonder le logis Autour de ton sommeil Ni le miroir qui bouge Ébloui de ton image Panthère ou jaguar Qui surgit du brouillard
Je ne consacre À ton allure féline Ni les pauvres pressés Qui parfois te suivent En se cachant Comme des fantômes Que l’aventure effraie Ni les innombrables Fous de passage Qui se croient sages
De te perdre je ne cesse Dans l’enclos des saisons Pour te retrouver dans Les champs libres de la vie Par une nuit sauvage