Tu l’as touché à l’aube D’une seconde vie Son destin à l’instant A viré de bord
Il t’a reçu lumière Dans le cœur Et senti un feu Attenant au corps
Désormais il sait Que loin de toi Ses mots suivraient Des chemins rocheux Pour décrire des statues Aux lèvres froides Et aux yeux creux
Chaque fois que tu es prise Dans les filets de la nuit Ou dans le gel du temps Il te libère avant Que ses mots ne se vident Et que ne soient dépeuplées Toutes ses syllabes
Dans l’inquiétude De ton absence Il laisse la porte ouverte Inépuisable il te guette Le front contre la vitre De l’immuable
Il te vit Passante aérienne Il te veut Haute et non hautaine