Porteuse de la flamme sacrée La prunelle gorgée d’amour Je me lave les mains De mon chagrin Pour que les ablutions Se changent en célébration Prières exaucées Me voici rêvant Du doux vivre qui m’échoit De verdure se peuple mon poème Pour l’oreille de l’initié Plus suave quand la gaieté S’y mêle derrière la forêt Et que le jour décline en paix Sur le pays de la neige Mon hôte secret !