Captivée par le déroulement des escaliers mécaniques Qui tournent infini de ce lent rythme hypnotique Ces pachas indolents ces machines placides Hautains haussent l'allure pour le passant lunatique
Figure solitaire de l'homme en costard De son mouvement immobile traverse la gare Sa silhouette résonnant dans l'espace vide Des rails désertés des quais en retard
Puis le monstre entre dans une vague de crissement Et la foule débarque en flot dément Engloutit la machine de ses pas avides Se déverse en martelant son empressement
Et puis, le silence retombe, Que le vrombissement de la mécanique Attendant la prochaine bombe.