Frôlant ses cils baissés à nu en point de mire, Le réel délaissé en vain s’use en soupir, Le temps s’est éclipsé il n’y a rien de pire, Sans la nuit à percer le jour s’en va gémir.
Chevelure en broussaille à nu envahissante, Des envols en pagaille un triste enchantement, Par de là l’éventail la chose commençante, N’est plus que ce détail quelque part retentissant,
Et puis nul n’est surpris à nu sa face est close, Sans parole attendrie antre d’un corps muet, C’est la page assombrie une vieillesse éclose, Où plus rien ne s’inscrit où plus rien n’est osé.
Dame à l’ombre du monde à nu l’instant d‘usure, S’exile un bruit de gond la porte est décorum, Un long temps se morfond ici plus de mesure, Au-delà s’enfuit l’onde en ce lieu muséum.