La rose dans sa robe pourpre se balance. Sous le souffle du vent qui chante une romance, Se répand la ballade des roses d’amour. Belle mélodie parlant des nuits sans jour.
Rose offerte par mon prince, bien précieux, Laisse-moi retenir les temps délicieux, Seule image de mon euphorie éprouvée, Seul miroir de mon infortune retrouvée.
Roses, plein de charme, qui naissaient et mouraient ! Fleurs de mes passions qui mon cœur torturaient ! L’élan fuit, le jeu grandit, la joie approuvée, Détient un corps fané, une âme réprouvée.
Je demeure accablée, un soupçon m’envahit, Causant une blessure que rien ne guérit. Dans ta robe flétrie comme mon amour, Cœur de rose tourmenté meurt sans retour.
