Le bois dans le foyer de l’amour se consume. Ce sinistre assombri qu’une larme rallume Est l’espoir jailli de l’étincelle qui danse. Là, cœur troublé par tes désirs bat en cadence.
Mes yeux scintillent, mon visage s’allume, Puis il se souvient et brûle mine câline. Je suis transie de froid car en ce décor, S’évanouit le filet violent de l’accord.
Transformée, cette idylle en sécurité, Abandonne notre épreuve à l’obscurité. Enlacés, sans défense, nous risquons la flamme, De ceux qui ne se confondent que dans le drame.
Devant le feu qui a perdu toute valeur, L’inflammable œuvre propose avec chaleur. La lueur fébrile dissipe de ses reflets, L’émotion, en ces absences étouffées.
Crépuscule lisse, endormant couleur de deuil, La clarté blême s’émiettant sur le seuil, Foudre flamboyante des corps désemparés, Démontre l’inoubliable temps égaré.