Glouton tu avales tout ce que je te donne, Les débris de ma vie engloutis sans désir, Obstruant ton débit montrant ton déplaisir Un à un accrochés à ton humble personne.
Gavé de tant d’abus l’appétence ronchonne, Longuement tu gémis, je tente d’engloutir, Obligeant le rejet d’un haut-le-cœur soupir Un surplus déborde ta digestion bouchonne.
Ecœuré tu te tais, plus aucun soubresaut, Affres de mon échec je repars à l’assaut, Ultime tentative à coup sûr je bricole,
Bouché, je suis bouché dit-il dans un sursaut, Un siphon obstrué qui me joue au maraud Egocentrique évier lavable est ta parole.