D’où vient la coutume charmante Au premier mai d’offrir dans sa fraîcheur, Lorsqu’en la nature tout chante Le blanc muguet à la suave odeur ?
Pour moi, j’avoue que je l’ignore Et cependant, quand le printemps revient, Voyant les fleurs qui vont éclore, C’est de la joie que mon âme contient.
Pourtant, ces mignonnes fleurettes Ne peuvent pas, de bonheur nous combler, Mais leurs minuscules clochettes, Un mois bien cher viennent nous annoncer ;
C’est le doux mois de notre Mère, Durant lequel nous pouvons chaque jour, Lui confier, joie et misère
Et lorsqu’en mai, mois d’allégresse, Je donne brin de muguet odorant, à la Reine du Ciel j’adresse, Pour ceux que j’aime un appel suppliant.
Acceptez ces grelots fragiles, D’un mois touchant, symboles gracieux ; Que Marie vous rende faciles