Du ciel trop nuageux d’un long soir de juillet, L’astre du jour a fui, s’immergeant dans la Loire, Mais, quoique disparu, munificent il met Des rayons orangés sur le ruban de moire.
L’astre d’or illumine, en plongeant, notre Loire !
Sur le ciel gris et bas, s’élèvent au couchant, Formant un éventail, de lumineuses flèches ; Et c’est une splendeur des lointains, s’empourprant, Comme un jaillissement de magiques flammèches !
L’astre d’or a laissé de glorieuses flèches ...
Dans le ciel orageux des jours que nous vivons, Le bonheur, quelquefois, vient trouer la grisaille ; Ouvrons notre âme avide à ses tièdes rayons, Goûtons toute clarté dont notre ombre s’émaille.