Toi le porte parole incidieux de mon démon Je te somme de te taire Toi qui maudit mes nuits de torture et d'abandon Pitié, cesses ce calvaire. Je rêve d'un nuit paisible loin du tapage Que tes sabots infligent à mes songes , de ce terrifiant orage Qui me donne le vertige. Toi l'oiseau de mauvaise augure vas t'en voler Dans un lointain ailleurs Effectues pour moi ta migration d'été, Que j'oubli ma terreur. Tu me crois proie facile, enfant apeurée Mais jusque dans mon enfer Vaillamment toujours je te combattrais Pour me libérer de tes fers. Et un beau matin, après un combat sanglant, Ton coeur mort sous mes doigts Je ferais un somme léger et apaisant Je m'éveillerais sans toi