Une lame aiguisée dans une chaire tendre, Le sang qui perle avant de se répendre Cette sensation unique et libératrice Qui bientôt ne sera plus qu'une cicatrice... Ce rapport charnel avec cette froide lame Fait couler le sang comme peuvent couler des larmes Ce geste souple, appuyé et plein de passion Comme celui d'un archet sur les cordes d'un violon Jusqu'à ce qu'une nuit, la symphonie achevée On se rende compte que le manche a cédé