Si tu te vantes de savoir gouverner ou diriger Les chevaux sauvages, qui ont foulé aux pieds Les mille sentiers de chaque existence, Sans l'aide de la fortune ou de la providence, Ensuite, tu crois que chaque saine victoire Dépend seulement de ta volonté..., Alors, fais que l'infortune ne puisse jamais te toucher Ou tout au plus, te bouleverse chaque sorte d'adversité, Parce qu'en dehors de toi-même, rien et aucun, Ne pourrait être l'objet d'une de tes plaintes, Tu serais toi-même, avec ton immense vanité A te considérer l'exécuteur de tes propres calamités, Dans les océans tempétueux de cette longue vie !