Il y a ce vent fou Qui mêle tes pas Te rabroue Jusqu’à n’en perdre la foi
Il y a ce long sentier Si jadis aimé Qui se détourne Pour n’être point piétiné
Il y a ce froid regard Qui t’observent dans ton dos Te laissant croire Que tu n’est plus qu’un idiot
Il y a ces sombres matins Sans sommeils Où tu la cherches Bien au de-la de ton réveil
Il y a toi, toi mon ami Qui est la Demandant si encore il y croit Si une fin a tout ceci Tes larmes pourront en être tari
Il y a enfin l’aube d’un matin Où oui , c’est vrai, elle te revient Ses pas sont pour toi Ce n’est pourtant plus la fin Elle se glisse auprès de toi Te murmurant que tu es encore le roi