J’ai espéré en plusieurs valeurs Les ai hurlé pour les proclamer Les déceptions m’ont recouvrés J’ai alors murmuré aux bruants endormis…
Il y a de ces matins Densément embrumés Où mes sens suffocants Se joignent aux murmures Du pas feutré des saisons Trahissant toute l’attente De mes envols inavoués
J’ai cru pouvoir Me plier comme les roseaux M’imperméabiliser la peau Ne souffrir que par intermittence L’albâtre comme point de référence
Le temps a défilé sous mes paupières Ecorchant mes bistres iris Mon âme se divisant en milles ruisseaux L’amère vague de la trahison Engloutissant mes solides idéaux
L’hiver de mes doutes Maintenant, grise mon inconscient Dissout ma volonté innée de croire Glace le lot ininterrompu de mes souffrances
Désormais, je déambule pieds nus A travers les majestueuses forêt Cherchant sans fin, une clairière Une lueur parmi les ombres Pour que je puisse, finalement De toutes mes fibres, me prélasser