Ils n’étaient que deux… Deux tendres soleils scintillants Au tréfonds de la nuit S’inondant l’un et l’autre De la lueur grisante des étoiles L’épiderme attisée, stimulée Par le courant de la clandestine sensualité
Ils n’étaient que deux… Deux astres esseulés en supplice Attendant fébrilement le bon moment Chavirés de pouvoir humer leurs lumières S’amadouant de par leurs prunelles Une cascade de rires les rapprochant Quémandant un fin début d’approbation Par le contacts le leurs lèvres mendiantes
Ils n’étaient que deux… Deux étoiles frissonnantes d’ivresse Se dévorant à plein bouche Leurs parfums se combinant Des paumes avides de douceur Conquérant de nouveaux territoires A la recherche d’opulentes richesses D’inconnu horizons
Ils n’étaient que deux… Deux mondes opposés se percutant Se délectant du cœur et de l’âme Leur épiderme transpirant d’envie Unisson ultime du suprême plaisir
Ils n’étaient que deux… Deux cieux devenus intersection Leurs étoiles comme point de ralliement Retournant chacun à leurs destinée Leurs aurores boréales à portée L’orée du jour les observant se dissocier Avec pour seule souvenance Des effluves sucrées de liberté