Sous ce pays de froidure Les chênes se sont dépouillés L’esprit éteint, décoloré L’âme recroquevillée, étouffée A la souffrance des ses êtres Leurs larmes ont glissé
Maintes fois leurs écorces gelées Par delà des rivières Se sont bercés du brouillard glacé De l’impuissance de leur racines Écroués dans leur végétal linceul Ils ont riposté aux armés Capturé de balafrés démons
Mais rien ne pourra Ni les dieux aimés Les consoler Du tourment cinglant Des enfants violentés