Ardent brasier sur la peau Fouettant ses sens assoiffés Son épiderme s’émoustille Se languissant d’être finement fouillé
Une sourde fièvre l’enivre Son esprit et ses paumes se délivrent Suaves courbes aux doux touchers Se délectant de ses sens stimulés
Tiédeur de ses infinies caresses À tout son corps dévoilé Langueur de ses subtils gestes A présent, vivement saccadés
Elle s’accorde ses faveurs Avide de milles vertiges Se courtisant sans fin, le corps Excluant le moindre remord
Enflammée de sa soyeuse moiteur Elle ne maîtrise plus, cette violente fureur À l’apogée de son euphorie L’immense volcan enfin rejaillit
Des millions d’étoiles la transpercent Les cieux s’unissent et la bercent Ses puérils ardeurs maintenant assouvies Elle s’inonde doucement de l’infini…