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Marie COLLIGNON

L'Urne humaine.

C'était l'automne quand elle se rasa le crane devant son m

Alors que d'autres mouraient, elle sentait son crane frémir

Ses cheveux blonds éparpillés sur le sol comme des cendres d

Dans le silence de ses grands yeux troués, elle noua avec so



Le mal est fait et rien n'y fait, il y a cette chose putrid

Ses sentiments sont des écorchures dont la mort fait la fune

Elle ne parle plus, elle ne pense plus, aquabon penser à une

Par la fenetre blanche elle observe les enfants et reve dans



Un matin murmurait-elle, la poupée noire partirait pour aill

Ambre s'est jettée sous le train qui filait, tout comme une

Et à cet instant la pluie n'avait jamais été si fine, si sc

Bientot les gens se bousculent sur le quai, crient et hurlen



Ambre est partout sur les rails et ses yeux sont maintenant

Ambre aimait bien le bruit du train, et y pensait souvent av

C'était sa musique, avec pour uniques paroles les maux de s

Ambre est enfin libre, comme un papillon dont l'affliction



Aujourd'hui il fait nuit car Ambre est morte. Ambre s'en e

Ambre habite la-bas, dans le batiment blanc, ou elle guérit

Ambre est malade, las d'ouvrir ses si beaux yeux gris et de

Ambre est jolie sous son parapluie sombre qu'elle tient com