Le temps aura filé Sans jamais revenir Des jours plus gris Feront place à l’ennui Pour ne plus me dire Que mon chagrin s’est noyé Dans tes bras Tant de fois. Et le temps disparait Sous des brumes affreuses Mais ton corps à jamais Se perdra dans le mien Et ta voix mélodieuse Toujours qui me dis : « viens », Se perdra dans mes cris Pour retrouver alors Cette caresse qui, Aujourd’hui est bien nôtre Et qui hier encore, Emprisonnait une autre. Je t’invite à entrer Dans mon jardin secret Où baiser pour baiser Caresse pour caresse, De toi à moi, Nous guidions nos pas Aux fins fonds de l’ivresse. Ma dernière larme coulera Et mon cœur saignera Quand mon corps te cherchera Mais ne te trouvera pas. Mais avant que ce jour n’arrive Laissant mon cœur à la dérive, Le pont-levis abaissé et sans armes, Les yeux rougis par les larmes. Avant que mon âme ne soit meurtrie, Et voir mes rêves s'envoler, détruits, Je vivrai sur l’ombre dans tes pas, N’existerai qu’à travers toi; Je t’aimerai en secret Jusqu’à en avoir des regrets. Et le temps filera Puis jamais ne reviendra Pour me rappeler qu’un jour, Je t’ai aimé mon Amour. Plus d’ombres autour des yeux, Plus de soleil ni de ciels bleus, Plus de baisers volés dans des lieux déplacés Plus de corps enlacés. Hélas ! Je te perdrai pour toujours Et tu ne seras plus au lever du jour Qu’un lointain souvenir.