Il faut bien se retirer un jour même contre son gré, Parfois par solitude, ou pour rassurer les enfants, Il existe des lieux, où, havre de paix, L'automne en pente douce, vous y attend.
Les anges blancs sillonnent les couloirs Vous êtes à l'abri, protégé, rassuré, dorloté, choyé, Et ce lieu de retraite est aussi bien l'espoir De s'endormir un jour dans les bras d'une fée !
La route du paradis passe par ce lieu paisible Entouré de tous ceux qui comme vous , chagrins, Avez besoin surtout d'une épaule solide, Pour affronter les derniers moments du destin.
On se fait pouponner, on retombe en enfance, Ou bien on se souvient, rabâchant au voisin, On pourrait se croire en colonie de vacances, Car on est là , semblables , et main dans la main.
Plus de soucis, entourés de tendresse, Qu'il est doux de sentir autour de soi les caresses De ceux qui ont choisi d'être dévoués magiciens Des papies et mamies voguant vers le paradis.