Froideur de nuits de solitude, Le désespoir t'a envahie. Eperdue au fond de ta brume Tes rêves étaient engloutis. Tu cherchais toutes les mains tendues Pour quelques heures d'amitié. Ici ou là, dans la froidure Il y avait ceux qui t'aimaient Mal sans doute, esseulés comme toi, Effrayés aussi par le temps qui s'égrène Dans un silence plein d'effroi. Et souvent, pour combler ta peine Tu t'abandonnais à des n'importe quoi. Envahie par la lassitude Tu as sans doute baissé les bras. Loin de te juger, car ton amertume Trop nombreux on la ressent comme toi, Ton au-revoir on ne l'attendait pas, Mais tu es délivrée d'un trop lourd tracas Et nous espérons que l'au-delà T'apporteras ce que tu n'avais pas, Même s'il est difficile que tu ne sois plus là.