Je te revois aussi belle Âgée de seize printemps Abritée sous ton ombrelle Qui te protégeait du vent Bouton de rose Parmi les roses De cette roseraie Qui nous faisait Sentir ses douces effluves Mon cœur bondissait Dans ma poitrine J’avais vingt ans Et, je ne voyais que toi Dans ce château, réunis Là, par le simple hasard Tu étais pale et triste Les épaules recouvertes d’un châle gris Pourtant dès que tu m’as aperçu Un tendre sourire est apparu L’espace d’un instant Et, pour moi se fut l’invite Qui me fit me précipiter Vers toi et ton regard charmant. IRIS 1950