Christophe arpentait les rues À la recherche de son Jack Russeul Il était tristement seul Son chien préféré avait disparu. Il s’était endormi sur un banc Grâce au soleil qui resplendissait En cette belle journée de juillet, Et, au bout de ce petit collier Qui baillait dans le vide, le néant. Il avait cru à une vague plaisanterie, Mais cela faisait une heure et demie, Qu’il déambulait dans les rues de Paris. Et, celui qu’il appelait Snoppy, Ne répondait pas à ses appels. Le désespoir avait fait place à la détresse. Lorsque l’on sait la place qu’il tenait Dans son intérieur tenu avec soin par sa maîtresse, Il ne pouvait rentrer seul, Il n’envisageait pas sa vie maintenant sans lui Snoppy était son meilleur ami, Le rayon de soleil qui embellissait sa vie. Mais rien à l’horizon. Il dut rebrousser son chemin La mine défaite, le titillait la faim. Le ventre vide, il ne pouvait imaginer Une suite et fin Sans son compagnon à quatre pattes. C’est en arrivant à sa maison, Qu’il eut l’agréable vision Snoppy l’attendait, assis sur le derrière Fatigué d’attendre son maître, Il avait trouvé seul son chemin.
Iris 1950
Russel ne s’accordait pas avec seul Alors c’est devenu Russeul