Les voies du Seigneur sont impénétrables Elle aurait du avoir une vie aisée et confortable Mais le destin se jouait d’elle Aujourd’hui, retraitée Elle réfléchissait À son véritable identité Qui était-elle réellement? Deux cauchemars étaient venus la perturber Cela à dix ans d’intervalle Était-ce du à une vie antérieure Néanmoins cela avait brisé à jamais son cœur Elle essayait en vain de se remémorer Sa vie entière Et, toujours cette barrière Qui se dressait entre-elle et la vérité Son acte de naissance avait du être le déclencheur Fille de Marie Reine Cela lui avait donné un coup Mais le destin s’était tellement joué d’elle Alors un peu plus, un peu moins. Elle se voyait petite fille Arrivant avec sa mère en taxi (traction avant de couleur noi Une belle jeune femme, drapée Dans une robe à carreaux écossais Comme on en voyait dans les années 30 Un chignon relevé sur l’arrière, Tenu par un filet Des bas avec une ligne qui descendait de haut en bas sur le Des talons hauts Un joli camé qui venait agrémenté sa tenue Un beau sourire sur les lèvres À la main elle tenait une valise en carton De couleur marron Celle-ci était remplie de billets de banque Quand elle voulut descendre de la voiture Le jeune chauffeur l’attrapa par le bras Lui disant « par ici ma belle » Elle n’eut que le temps de dire à sa petite fille Sauve-toi, cours, va te cacher La petite fille alla se cacher Dans la première maison venue, Dans la niche inhabitée du chien de la maison. Le temps s’écoula, elle ne revit jamais sa mère. Un homme arriva ensuite, armée d’une torche Tenant cette fameuse valise. La petite fille en larmes, âgée de cinq ou six ans Lui dit ouvertement « prenez l’argent monsieur, Mais ne me faites pas de mal ». L’homme avait l’apparence de l’homme Qui dorénavant l’éleva. Fiction ou réalité Ce fut son premier cauchemar qui se produisit Alors qu’elle se trouvait chez un ami, Qui lui arriva, se demandant ce qu’il se passait Une torche à la main, et fut surpris d’entendre Sortir de la bouche de son amie « prenez l’argent monsieur, mais ne me faite pas De mal » en pleurs Sur son lit de douleur.