Je n’ai envie de rien Sinon mes paupières, fermer Et de rêver Encore ce matin De la caresse De la tendresse De ta main Sur mes cheveux. Le temps si incertain Me fait me pelotonner Sous l’édredon. Seule dans la nuit, je grelotte, Malgré la chaleur environnante Je repense à ce passé Où il faisait si bon dans la chambre Nos cœurs et nos corps Épris de ce désir alors. Nous étions si jeunes, Malgré la vieillesse Qui commençait à poindre. Tes yeux pétillaient Nos rires emplissaient La maison. Tu étais le papillon J’étais la fleur Tu faisais battre mon cœur Tu incarnais la passion Tu étais l’essence Qui faisait vibrer ces nuits intenses Au jour d’hui je repense À ces souvenirs qui me taraude Et me réveillent à l’aube. Mais toi tu n’es plus là Comme autrefois Et saigne, au plus profond La blessure de ton absence Qui jamais ne connaîtra D’autres fois.