Et si les cerisiers Ne repoussaient Sur ce coin de paradis Mon ami. Le tsunami A transmis À la terre Une maladie Son sol jonché de débris A détruit Tout autour de lui Quand il s’est retiré La terre blessée pleurait Une plaie béante s’était ouverte Les japonais essayaient de survivre À ce désastre écologique La faune, la flore se révoltaient Essayant coûte que coûte De se tracer un autre avenir Mais aujourd’hui Qu’en était-il Les magnifiques cerisiers Repoussaient-ils Les oiseaux chantaient-ils Le ciel avait-il retrouvé son bleu Les habitants étaient-ils Aussi tranquilles qu’autrefois