Les degrés montent au thermomètre Je n’ai plus la force De couvrir ces kilomètres Qui me séparent de l’oasis Le sable est chaud comme la braise Le ciel s’est enflammé J’ai comme la fièvre J’ai soif, j’ai chaud Ma peau brûle sous le soleil J’ai perdu la caravane Qui devait m’emmener vers mon van Je me suis écartée Pour savourer un mirage Qui me montrait une vue imprenable Et pauvre de moi Je suis là à divaguer Par cinquante degrés Arriverais-je à rentrer Et à savourer Ce délicieux coktail, Auquel je pense. Retrouver mon lit, Et m’y reposer. J’entends un bruit. On m’appelle Mon Dieu ce n’était qu’un rêve Je suis Dans mon lit.