Le ciel s'assombrissait au dessus de la lande, Le soleil quant à lui faisait place à la lune, Un léger vent marin venait lécher la dune, La mer de ses senteurs nous faisait son offrande.
J'étais seule, éperdue Pleurant mon amour déçu Me demandant ce que serait demain Y aurait-il quelqu'un pour me tendre la main.
J'avais autour du cou ce médaillon en or, Souvenir de ce temps où tu disais m'aimer, Je me pris à rêver sous ce ciel étoilé, Que le feu en nos cœurs n'était pas vraiment mort.
Malgré ces années passées je me suis mise à espérer, Que ce feu sacré pourrait encore se réveiller, C'est pourquoi je suis revenue le cœur éperdu, Sur les traces de cet amour déçu.
C'est au petit matin en retournant chez moi, Que je trouvais posées sur le seuil de ma porte, Trois roses au milieu de quelques feuilles mortes, Ainsi qu'un petit mot… "Je m'en reviens vers toi".