La plume à la main Assise depuis des heures J’essaye de tracer quelques lignes En pensant à demain Qui est encore si loin Que sera cette vie Sans toi, sans nous La poésie certes m’habite Mais ne remplit ce vide Les heures s’égrènent Dans le sablier Je vois telles des perles Les grains de sable qui défilent Il faut pourtant que je t’écrive Tout ce que je n’ai pu Pas su te dire Pourtant ce n’est guère le temps Qui m’a manqué Mais les mots qui se sont bloqués À l’entrée de ma bouche Que tu prenais sur la couche