Mais qui sont ces chanceux Qui arrivent à la retraite À l’approche de la soixantaine Bien peu d’élus joyeux Après bien des années De basse besogne Ils arrivent malades ou très fatigués Après bien des privations Et une vie au charbon Très peu d’argent apporté par la cigogne Combien dans les sondages Sont identifiés mort à la cinquantaine Auront-ils une veuve déclarée Qui pourra se voir reverser Une pension De reversions Le reste ira dans quelles poches Alors ménagez vous Hommes et femmes de labeur Car irez-vous jusque 80 ans.
IRIS 1950
(écrit dédié à mes deux nièces Dont le compagnon est décédé à l'âge de 50 ans, l'un dans le Nord, L'autre dans le Sud)