Sur la branche basse Du vieux chêne du château Se targuait un gland Le vent violent De ces derniers jours Il voyait à terre Tous ses congénères Qui jonchaient le sol Tout autour Du vieux chêne Et, lui résistait Encore et encore Te crois-tu plus malin Lui dit le chêne Sois en certain à ton heure tu tomberas Et, comme tes frères Un jour prochain Tu muteras De gland en chêne. IRIS 1950