La vie s’écoulait Depuis des lustres Tranquille et sereine Avec Ninon la directrice Dans cette maison de retraite Sa réputation Avait dépassée les limites Du département On refusait des entrées Et, puis Ninon Avait voulu rejoindre sa région Elle avait obtenu sa mutation Une jeune femme acariâtre À la peau jaunâtre Était venue rejoindre au grand dam Des pensionnés le pavillon Tout en un instant était bouleversé La chambre 17 Ne faisait que perdre ses ôtes Marguerite, femme de militaire Veuve depuis des années Aurait bien intégré cette pièce Pour aller rejoindre céans Son époux décédé Voilà bien des années Mais la maladie vint gâcher Ses derniers instants Elle n’en eut pas le temps. En face de cette chambre Un couple de retraités Si lui était forme Son épouse vivait mal Ce passage forcé La directrice acariâtre Avait rarement un mot Pour la famille de ses pensionnés On aurait dit Qu’il n’y avait pas de vie Au Clos fleuri Les repas étaient fades Au dire des occupants Julie la rebelle Venait d’entrer en ces lieux Et, elle qui n’avait pas Sa langue dans sa poche Allait faire entendre Le son de la cloche.
IRIS 1950
(le nom des personnages Ainsi que celui de la maison De retraite est pure fiction).