Il est là, près de l’arrosoir Le dahlia noir Poussant parmi les herbes folles, Oublié de la main de l’homme, Pourquoi est-il là, comme le vilain canard Alors que ses congénères, Poussent dans la lumière, Dans une terre bien griffée, Qu’a-t-il donc bien fait, Pour être si mal aimé. Couleur tellement si peu ordinaire, Il devrait remonter la tête Et montrer aux autres, qu’il peut Les supplanter, eux qui sont rouges, jaunes, Si ordinaires, Reprendra-t-il enfin ses lettres de noblesse?.