Au creux de la branche Il est dans la complète ignorance Ce foyer tant aimé. Les oisillons avaient pris leur envol Elle essayait de comprendre Se posait des questions Auxquelles elle ne trouvait De réponse satisfaisante. Fallait-il passer à autre chose Voilà que deux années Comme une âme en peine Cette complicité Qui les avait rapprochés Pourrait-elle se retrouver Dans un autre lui Dans un autre nid. Le printemps, saison des amours Et elle, voulait retrouver Une famille Elle fonça tête baissée Dans la jungle de la vie Trouverait-elle chaussure à son pied.
IRIS 1950 (textes protégés par copyright N° 00049717)