A travers les années Je vous avais promis Mon doux chevalier De vous aimer Mais ces serments Furent bien vite oubliés Ce matin Au printemps naissant Fouillant le grenier Soudain a roulé Devant mes yeux Un parchemin Écrit de votre main Où vous me disiez Qu’au bien jamais Votre cœur ne m’oublierait J’ai trahi ce serment Et en vous relisant De mes yeux a coulé Une larme de bonheur En repensant à celui Qui m’avait promis De m’aimer de tout son cœur La maladie certes avait frappé Et, belle endormie M’avait emportée. Tous ces secrets Bien gardés ont ressurgi Du fond du vieux grenier Fermé depuis longtemps à clef.