Voilà des lunes que les Cheyennes N’avaient plus rien dans leurs garde-manger À cause du rude hiver qui sévissait Ils n’allaient plus chasser
Il était temps de se reprendre en main C’est pourquoi le Shaman accompagné Des jeunes hommes de la tribu Partirent de bon matin
L’air était doux et vif Leurs canoës ils tractèrent Sur le lit de la rivière L’eau était transparente Au fond de la rivière les poissons foisonnaient
C’était un bon signe Ils ne rentreraient pas bredouille Leur squaw pourraient faire la tambouille C’était leur consigne
Ce soir il y aurait un grand feu Près duquel ils fumeraient le calumet Ils inviteraient les autres chefs de tribu Ce serait un grand festin Pour célébrer la nouvelle année.