Tandis qu'assise sur le rocher Immobile telle la statue Je regarde l'océan Silhouette figée Dans cette immensité Autour de moi Se sont posées les mouettes Fragiles petits êtres Soumises au variations du vent Sans méfiance Ouvrant les yeux Je les contemple Surprises qu'elles m'accordent Leur confiance Dans le ciel Aucune trace de nuage J'entends le flot Qui doucement Frotte le rocher N'ayant pris garde aux marées Je dois m'éloigner De ce coin de Paradis.